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Dîners clandestins : Pierre-Jean Chalençon interpellé ?
Selon le journal Le Figaro et le site de Jean-Marc Morandini, Pierre-Jean Chalençon aurait été interpellé ce jeudi 8 avril par les autorités, à la suite d’une perquisition au Palais Vivienne.
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Pierre-Jean Chalençon
La simple polémique des dîners clandestins devient cauchemar pour Pierre-Jean Chalençon. La preuve en ce jeudi 8 avril. D’après le site de Jean-Marc Morandini, l’ex-collectionneur phare de Affaire Conclue aurait été interpellé par les autorités. Il a été « embarqué par les forces de l’ordre (…) escorté par les policiers [et] est sorti par une porte à l’arrière du bâtiment. » Pour l’heure, le doute plane. Aucune autre information au sujet de cette interpellation présumée n’a été relayée. Plus tôt, le journal Le Figaro a informé que les forces de l’ordre ont mené une perquisition du Palais Vivienne, sa demeure du deuxième arrondissement de Paris, et là où il aurait organisé des soirées dînatoires clandestines en pleine crise sanitaire.
Un récent reportage de la chaîne M6, diffusé dans le 19h45 a mis le feu aux poudres. Dans celui-ci, un organisateur de ces dîners clandestins, identifié comme étant Pierre-Jean Chalençon, a assuré avoir croisé « des ministres » lors de ces repas. Si le spécialiste de Napoléon Bonaparte a plaidé l’humour, fier de son « énorme poisson d’avril », le chef Christophe Leroy (également soupçonné d’avoir organisé des repas clandestins au Palais Vivienne) a livré sa version des faits dans la matinée de ce jeudi 8 avril après avoir, lui aussi, été perquisitionné. « En tout état de cause et contrairement à ce qui a été affirmé de manière peu professionnelle, aucun ministre n’a participé aux repas », a promis le cuisinier des stars selon les informations de la chaîne BFMTV.
Une enquête ouverte
Si l’affaire agite le paysage médiatique, elle provoque aussi des remous du côté des politiques. Les membres du gouvernement qui auraient participé à ces dîners clandestins sont prévenus : ils n’auront aucun passe-droit. L’indignation est d’ampleur au sommet du pouvoir. « Dans la tête du Premier ministre, les choses sont très claires : s’il s’avérait qu’un ministre s’était rendu dans ce type de soirée, ce serait la démission, direct », a indiqué une source proche de Jean Castex. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a ordonné l’ouverture d’une enquête administrative pour « mise en sanger de la vie d’autrui. »
Crédits photos : BALDINI / BESTIMAGE
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